Ainsi tout a commencé :

Depuis quelques dizaines d'années je me sens attirée par certains endroits, par certaines collines ou sommets. J’en ai cherché la raison et mon questionnement m'a poussé sur le chemin de la géobiologie.

J'ai senti qu'il faut que je rende accessible des choses invisibles pour ceux qui le souhaitent. Et j'ai lancé ma première sortie ...que j'ai annulé à cause d'une idée qui tourbillonnait dans ma tête : « Pourquoi faire ? Tu ne sais rien. Laisse tomber ! De plus, tu n'es même pas d'ici. » Et justement, parce que je ne suis pas d'ici, j'ai un regard sur le paysage libéré de certain bagage. Je suis détachée de l'histoire personnelle, familiale, régionale ou nationale du lieu, et en étant sur un lieu, je commence depuis zéro.

Deux semaines après la sortie annulée, le doigt divin m'a remis sur le chemin. J'ai participé à un stage de contes « La soupe au cailloux » dans une petite commune en Matheysine. Un des exercices consistait à visiter des maisons et raconter un conte. Je frappe à la porte de la première maison. Une femme sans âge m'ouvre. Je ne sais pas comment, je ne sais pas pourquoi - la dame me parle d'un lieu bizarre derrière le village. Cinq minutes plus tard, elle m'y mène. Effectivement, il y a deux cercles concentriques de pierres. On raconte que c'est un lieu de rencontres des sages du pays. Les sages ont disparu , les pierres sont restées camouflées dans les hautes herbes… Ainsi j'ai compris que le phénomène des lieux « bizarres » se trouve sur mon itinéraire.

Ma deuxième sortie s'est déroulée à Notre Dame de Mésage. Quelques jours avant, j'y suis, les clefs des chapelles en main, mais je ne sais pas ce que je veux dire, de quoi parler. Ce vide dans ma tête est inoubliable, un moment où il n'a y que de questions et pas de réponses. Et boum !

Tout à coup, une cascade d’ informations se déverse sur moi avec des schémas géobiologiques , des réseaux de lignes, des courants d'eau souterrains, des failles, des cheminées… La sortie s'est bien passée, mais suite à cela, je me suis initiée à la géobiologie et à la bioénergie par des formateurs comme Florent Gallet, l'école Hanka de Yohan Anatayha et Bruno Brunel.

Ces sites étaient « conçus » par des hommes pour les hommes et il me semble que c´est dommage de laisser tomber dans l'oubli leur travail.

Les visites des lieux se réalisent avec l'accord des esprits gardiens et des esprits de la nature qui y demeurent. Dans la mesure du possible, je nettoie ces lieux éthériquement. Par mes actions, je souhaite continuer leur intention première : favoriser une régénération de l'homme par l'énergie universelle et partager notre recherche sans fin de l'équilibre et de l'harmonie intérieur, autrement dit : la quête du bonheur.

Plus de détails sur mes activités se trouve sur le site principal ALPINA TIME.

Katarina Dugast Laucikova, mars 2021